L’Héritage de la révolution de février 1848. Une rétrospective de l’exposition au musée de l’Histoire vivante à Montreuil en 2018 : «1848 et l’Espoir d’une République universelle démocratique et sociale», 331 pages, 91 objets exposés (lithographies), 10 illustrations.
Par Raimund Rütten professeur émérite de littérature à l'université Goethe de Francfort
Quatre chapitres orientent le regard sur l’exposition : «Prologue», «Le possible : une conscience politique de l’histoire», «…à la recherche d’une république sociale», «Quelques mots sur les objets exposés».
La majeure partie de la rétrospective numérique (à partir de page 54) présente les discours iconographiques sous forme d’une mise en scène d’un drame historique en 8 tableaux (salles 1 à 8) de la lutte pour une république sociale, se déroulant de février 1848 jusqu’au décembre 1851. Deux entractes interviennent dans ce déroulement : la plume satirique du journal Le Charivari (« Le journal Le Charivari répond », p. 163 – 187) et l’engagement politique de la citoyenne et l’artiste Marie-Cécile Goldsmid (« L’Artiste et la Citoyenne en proie à l’oubli », p. 188 – 220).
Vu sous l’angle d’une science iconographique l’analyse des discours iconographiques souligne la valeur et la qualité historiographique des feuilles volantes et vise à l’approche d'une historiographie iconographique faisant partie de l’histoire sociale.
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